Devant la sacristie de la chapelle Notre-Dame de Kerdévot (Ergué-Gabéric) – 1980
Nul ne peut porter de jugement sur l’histoire, s’il n’a pas eu lui-même une histoire.
Goethe
C’est notre histoire personnelle qui construit notre rapport au patrimoine. La mienne est une histoire familiale que je partage volontiers avec vous ici.
Une passion pour le patrimoine et la culture
J’ai grandi dans un milieu très riche culturellement, entre un père conservateur de bibliothèque à la Ville de Paris et une mère enseignante en Histoire et Géographie.
Nous habitions en banlieue par nécessité financière, mais tous les week-ends, nous allions à Paris pour dévorer les expositions, écouter de grands musiciens, visiter des monuments.
Et puis pendant les vacances, c’était aussi « visites à temps plein » !
On se plaignait un peu du temps passé sur la route, mais finalement, mes deux frères et moi étions heureux de découvrir de nouvelles choses.
Et puis, avec deux parents historiens de formation, on avait toujours un guide permanent.
Le livre comme nourriture
À la maison, il y a toujours eu plein de livres : d’histoire, d’architecture (avec notamment les ouvrages de la maison d’éditions Zodiaque), d’art. Des romans classiques, des polars, des ouvrages rares.
Mes parents avaient un livre de « La France vue du ciel », et on aimait jouer à reconnaître les lieux que nous avions visités. C’est peut-être de là que me vient mon goût pour la photographie de Patrimoine.
On ramenait presque systématiquement le catalogue d’une exposition au Grand Palais, à Orsay, à Beaubourg.
Au boulot de mon père, on pouvait emprunter tout ce qu’on voulait ! On ramenait des sacs de bouquins mille fois trop lourds qu’on trimballait dans les transports en commun. On prenait des risques, on empruntait au pif, côté livres et côté musique, tant pis si c’était pas terrible, dans le lot, obligé, il y avait des choses intéressantes !
Des études d’arts
Après le Bac, j’ai intégré l’UFR d’Arts-Plastiques et Sciences de l’Art de Paris I Panthéon Sorbonne. Une formation universitaire qui satisfaisait mon besoin de création artistique et ma curiosité. On y avait autant d’UV de pratique que de théorie avec des cours d’histoire des arts, d’esthétique (Philo de l’art), d’ethnologie, d’architecture, etc.
J’y ai obtenu une Maîtrise en 1998, tout juste quatre ans après mon entrée à l’Université. Elle correspond à un an de recherches autour de l’art contemporain religieux en France.
L’enseignement artistique
La même année, j’ai débuté l’enseignement, en arts-plastiques (collège et lycée) puis quelques années après, en arts-appliqués. J’ai eu la chance d’être formée par une inspectrice de l’Académie de Versailles qui nous a trimbalés un peu partout à Paris et en Ile de France. Grâce à la DRAC aussi (Direction Régionale des Affaires Culturelles), on a visité des endroits extraordinaires (parfois même fermés au public !). Ensuite, on devait faire des recherches, traduire en rendant l’info accessible et établir des séquences de cours. La pédagogie autour de ces questions de Patrimoine était passionnante.
La communication
Arrivée en Bretagne au cours de l’été 2004, j’ai rapidement réfléchi à une reconversion professionnelle. Le design de communication m’intéressait de plus en plus et la dimension artistique – dans le métier de prof – me manquait.
J’ai d’abord monté un studio graphique (2006) puis j’ai intégré différentes agences qui m’ont permis de peaufiner mon apprentissage : de la création de site web à l’intégration de contenus, en passant par la rédaction et le référencement, de la conception graphique de documents à l’édition papier, l’illustration, la photographie etc.
Fin 2019, création de mon agence de valorisation du patrimoine et de la culture
Après treize années d’expérience dans la communication, j’ai décidé de tourner cette page professionnelle en me spécialisant dans des domaines qui me passionnent, le patrimoine et la culture que j’envisage sous l’angle du partage, de l’humanité et de la sincérité.