qui suis-je ?

Devant la sacristie de la chapelle Notre-Dame de Kerdévot (Ergué-Gabéric) – 1980

Nul ne peut porter de jugement sur l’histoire, s’il n’a pas eu lui-même une histoire.

Goethe

C’est notre histoire personnelle qui construit notre rapport au patrimoine. La mienne est une histoire familiale que je partage volontiers avec vous ici.

Une passion pour le patrimoine et la culture

J’ai grandi dans un milieu très riche culturellement, entre un père conservateur de bibliothèque à la Ville de Paris et une mère enseignante en Histoire et Géographie.
Nous habitions en banlieue par nécessité financière, mais tous les week-ends, nous allions à Paris pour dévorer les expositions, écouter de grands musiciens, visiter des monuments. Pendant les vacances, c’était aussi « visites à temps plein » ! On se plaignait un peu du temps passé sur la route, mais finalement, mes deux frères et moi étions heureux de découvrir de nouvelles choses. Et puis, avec deux parents historiens de formation, on avait toujours un guide permanent.

Chaque été, direction La Bretagne. Ici, à Vannes, aux alentours de 1978.
Au château cathare de Peyrepertuse (Aude), 1979 ou 1980. La citadelle du Vertige a bien changé depuis : elle a été restaurée et l’accès par le sentier est bien plus rassurant !

Le livre comme nourriture

À la maison, il y a toujours eu plein de livres : d’histoire, d’architecture (avec notamment les ouvrages de la maison d’éditions Zodiaque), d’art. Des romans classiques, des polars, des ouvrages rares.
Mes parents avaient un livre de « La France vue du ciel », et on aimait jouer à reconnaître les lieux que nous avions visités. C’est peut-être de là que me vient mon goût pour la photographie de Patrimoine.
On ramenait presque systématiquement le catalogue d’une exposition au Grand Palais, à Orsay, à Beaubourg.
Au boulot de mon père, on pouvait emprunter tout ce qu’on voulait ! On ramenait des sacs de bouquins mille fois trop lourds qu’on trimballait dans les transports en commun. On prenait des risques, on empruntait au pif, côté livres et côté musique, tant pis si c’était pas terrible, dans le lot, obligé, il y avait des choses intéressantes !

Concarneau, été 1979

Des études d’arts

Après le Bac, j’ai intégré l’UFR d’Arts-Plastiques et Sciences de l’Art de Paris I Panthéon Sorbonne. Une formation universitaire qui satisfaisait mon besoin de création artistique et ma curiosité. On y avait autant d’UV de création plastique que de sciences humaines, avec des cours d’histoire des arts, d’esthétique (philo de l’art), d’ethnologie, d’architecture, etc.
J’y ai obtenu une Maîtrise en 1998, tout juste quatre ans après mon entrée à l’Université. Elle correspond à un an de recherches autour de l’art contemporain religieux en France.

L’enseignement artistique

La même année, j’ai débuté l’enseignement, en arts-plastiques (collège et lycée) puis quelques années après, en arts-appliqués (en lycée professionnel). J’ai eu la chance d’être formée par une inspectrice de l’Académie de Versailles qui nous a trimbalés un peu partout à Paris et en Ile-de-France. Grâce à la DRAC aussi (Direction Régionale des Affaires Culturelles), on a visité des endroits extraordinaires (parfois même fermés au public !). Ensuite, on devait faire des recherches, traduire en rendant l’info accessible et établir des séquences de cours. La pédagogie autour de ces questions de Patrimoine était passionnante. C’est aussi à cette époque et grâce à l’enseignement des arts appliqués que j’ai commencé à m’intéresser de très près au design graphique, d’objet ou d’espace, à l’architecture et au vêtement.

À Tronoën, 1979.

La communication

Arrivée en Bretagne au cours de l’été 2004, j’ai rapidement réfléchi à une reconversion professionnelle. Le design de communication m’intéressait de plus en plus et la dimension artistique – dans le métier de prof – me manquait.
J’ai d’abord monté un studio graphique (2006) puis j’ai intégré différentes agences qui m’ont permis de peaufiner mon apprentissage : de la création de site web à l’intégration de contenus, en passant par la rédaction et le référencement, de la conception graphique de documents à l’édition papier, l’illustration, la photographie etc.
J’ai beaucoup aimé travaillé avec les élus, sur des campagnes électorales, des magazines municipaux et plus globalement avec des institutions (mairies, communautés de communes, centres hospitaliers). Mon environnement familial m’a transmis la culture du Service Public.
En 2018, j’ai été amenée à travailler sur la valorisation de l’église Saint-Guénolé de Locquénolé : ça a été comme un électrochoc. J’ai alors amorcé un grand virage dans ma vie professionnelle.

Fin 2019, création de mon agence de valorisation du patrimoine et de la culture

Après déjà deux carrières, j’ai décidé de me spécialiser dans des domaines qui me passionnent : le patrimoine et la culture. Je me suis fait connaître petit à petit en rédigeant les premiers articles de blog, en remportant des premiers marchés publics significatifs, en travaillant sur mon positionnement.
Puis, j’ai contribué à la mise en réseau des professionnels du patrimoine breton, en créant l’association éponyme, dont je suis co-présidente ; rencontrer mes pairs m’a permis de répondre en équipe à de nouveaux marchés, plus ambitieux, et à travailler sur de gros projets.
Mon implication au sein de nombreuses associations et qui m’a toujours animée, m’a beaucoup appris, notamment sur la gestion des conflits et de l’humain.
Très à l’aise avec la culture publique, j’accompagne les élus et leurs équipes d’agents territoriaux pour mener à bien leurs projets, quels que soient leur dimension, avec pragmatisme et efficacité, avec toujours cet objectif de qualité et de différenciation.

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